Au cours de l’année 2017, Blockchain Partner a accompagné l’Etat de Genève dans la réalisation d’un projet pilote d’expérimentation, conclu avec succès. Ce projet met en lumière l’utilité des technologies blockchain pour les services publics.
Plusieurs Etats ont commencé à tester la blockchain au cours des derniers mois : la Suède, l’Ukraine et la Géorgie pour leurs cadastres, l’Australie pour le vote en ligne, le Delaware pour le registre du commerce et des actionnaires…Certaines expérimentations sont déjà en production : l’Estonie fait figure de pays pionnier en la matière, puisque l’architecture technique de ses services publics repose en partie sur une blockchain depuis plusieurs années.
En 2017, l’Etat de Genève a initié et conclu avec succès sa propre expérimentation blockchain, conduite avec Blockchain Partner. Pour la première fois en Suisse, la blockchain a été testée par une administration publique pour sécuriser la délivrance d’extraits électroniques. Le projet, centré sur les archives du registre du commerce, permet désormais au grand public de
-commander en ligne un extrait numérique avec son reçu (version expérimentale et gratuite), en plus d’un extrait officiel du Registre du commerce (extrait papier daté et signé) : https://blockchain.ge.ch
-vérifier que l’extrait électronique commandé a bien été émis par l’Etat de Genève : https://blockchain.ge-lab.ch/validation
Pour ce projet, nous avons choisi la blockchain Ethereum (publique), et avons porté une attention particulière à l’expérience utilisateur, qui nous semble constituer un élément crucial de réussite des projets blockchain. Pour ce faire, nous avons développé trois interfaces :
-une interface où l’utilisateur peut effectuer une demande d’extrait officiel du registre du commerce
-une interface privée pour que le Registre du Commerce puisse ancrer et horodater des extraits d’archives sur la blockchain
-une interface où l’utilisateur peut vérifier l’authenticité des extraits
Le projet a été développé de façon à pouvoir être généralisé à d’autres services et d’autres cantons. Le code sera rendu public en open source début 2018.
Pour en savoir plus, l’Etat de Genève a publié un rapport (PDF) sur le projet, accessible sur ce lien.