Au-delà des sujets d’optimisation technologique, les blockchains bouleversent le secteur assurantiel en y abaissant les barrières à l’entrée. Elles ouvrent la voie à l’automatisation de transactions, et plus globalement à la programmation financière pour les entrepreneurs : cela permet donc à des entreprises n’ayant pas la taille critique de se positionner sur des produits assurantiels. Certains grands acteurs ont déjà lancé des expérimentations en production, comme Axa avec un produit d’assurance contre les retards d’avion, ou Wakam qui a créé une police d’assurance pour les acheteurs de joaillerie grâce à des certificats d’authentification blockchain.
Si l’assurance est un terrain de jeu pour les projets blockchain, la réciproque est aussi vraie : l’écosystème blockchain est un nouveau marché pour l’assurance, qui doit créer de nouveaux produits adaptés à ce domaine. Des produits assurantiels comme Nexus Mutual ou encore Cover permettent aux investisseurs et entrepreneurs de s’assurer contre la défaillance d’un smart contract ou d’un protocole blockchain.