Parmi les profondes mutations induites par le numérique dans le domaine culturel, les technologies blockchain offrent des propriétés formidables tant pour résoudre les inefficiences du secteur que pour l’ouvrir à de nouvelles opportunités.
D’abord ce sont les technologies de la transparence numérique, elles répondent aux problèmes liés à l’opacité des circuits transactionnels traditionnels : simplification des processus de certification de provenance des œuvres, meilleure valorisation du patrimoine culturel ou encore gestion décentralisée des droits d’auteurs sont des exemples de la force de transparence des blockchains dans la culture.
Mais surtout, ce sont les technologies décentralisées de la valeur numérique, une valeur programmable qui ainsi ouvre à de nouvelles opportunités dont on ne fait qu’esquisser les possibilités. Elles permettent la mise en rapport direct des artistes/auteurs et de leurs fans, la suppression partielle ou totale des intermédiaires financiers et leurs commissions, et sont à l’origine du marché naissant de l’art numérique : des œuvres dont la propriété est enregistrée sur la blockchain, qui s’échangent exclusivement sur Internet et qui sont exposées dans des galeries numériques.