Extraits :
« L’industrie musicale est un secteur qui a tendance à rater les innovations les unes après les autres ; la blockchain lui offre une occasion de se rattraper en la matière » : le constat, qu’on jugera cruel ou optimiste selon le point de vue, est posé par Cédric Claquin, co-fondateur de la coopérative 1D Lab destinée aux créateurs indépendants.
« Suppression d’intermédiaires ; meilleure traçabilité des œuvres ; transparence dans la gestion et la répartition des droits et des paiements ; clarification des apports de chacun dans le processus créatif… » : les avantages de la blockchain pour l’industrie musicale, ici énumérés par Emily Gonneau, fondatrice du label Unicum Music et auteure de « L’Artiste, le Numérique et la Musique » (2016), sont nombreux.
Historiquement, la blockchain a d’abord été expérimentée dans la finance et l’assurance, avant d’intéresser d’autres domaines comme l’énergie et la supply chain. Exceptées certaines initiatives isolées, l’industrie musicale est restée jusqu’en 2017 relativement en retrait de cette technologie. Début avril 2017, elle a néanmoins entrepris un premier projet prometteur : trois des six plus grandes sociétés de gestion de droits d’auteur au monde, dont la Sacem (Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique), ont annoncé le lancement d’une expérimentation commune pour développer un « prototype de gestion partagée des informations relatives aux droits d’auteur ».
Cette annonce a constitué le premier mouvement majeur du secteur sur ces technologies. Il nous semblait dès lors essentiel d’étudier de plus près les enjeux et cas d’usage envisageables de la blockchain pour les différents acteurs de l’industrie musicale.
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